Ces insectes sont dotés d'un aiguillon, ou dard, en relation avec une poche à venin. L'aiguillon des guêpes et frelons est lisse, l'insecte peut piquer
plusieurs fois, celui des abeilles est à l'image d'un harpon, il reste fiché dans la victime entraînant à sa suite la glande à venin et provoquant la mort de
l'insecte à court terme. Cette différence vient de l'utilisation de ce dard ; dans le premier cas, pour les guêpes et frelons, l'aiguillon est utilisé pour
chasser, il doit être réutilisable, dans le second cas, il est réservé à la défense.
Contrairement à ce que la taille de l'insecte laisse paraître, la piqûre du frelon n'est pas plus dangereuse, ni plus douloureuse que celle des guêpes ou
des abeilles. Le danger est réel en cas d'allergie (choc anaphylactique) ou en cas de piqûre mal localisée (gorge).
En présence d'un individu, ne pas s'affoler, ces insectes ne sont pas agressifs par nature et ne piqueront que pour leur propre sécurité ou celle de leur
nid. Des espèces sont par contre plus réactives que d'autres, dans tous les cas, pas d'énervement.
La lumière attire les guêpes et surtout les frelons. Si l'insecte est entré dans une pièce, ne cherchez pas à l'en faire sortir « manuellement », allumer un
éclairage extérieur et éteignez la pièce concernée. Egalement, les soirs d'été, privilégiés des éclairages éloignés de votre table d'apéritif. Si des guêpes
tournent autour de fruits mûrs lors du repas, méfiance, il s'agit généralement de la guêpe commune ou de la guêpe germanique, plus agressive que leurs
congénères.
En cas de piqûre, si une allergie est connue ou s'il y a suspicion, il faut immédiatement aller aux urgences médicales, de même si la piqûre se situe dans
la gorge. Le type d'allergie peut évoluer en oedème de Quincke avec troubles digestifs, constriction thoracique, et à terme détresse respiratoire et
circulatoire, d'où la nécessité d'intervenir rapidement.
Si la piqûre ne présente pas un danger notoire pour la victime, pour soulager, il est possible d'appliquer un anti-inflammatoire, du vinaigre en friction
locale ou de l'eau de javel. Le venin est « thermolabile », sensible à la chaleur, on peut donc utiliser l'extrémité incandescente d'une cigarette en
l'approchant de la piqûre une bonne minute, sans provoquer de brûlure, évidemment.
Dans la nature, nos grands-mères diraient d'utiliser des feuilles de plantain écrasées dont la pulpe frictionnée sur la plaie fait disparaître la douleur
quasiment dans la minute. A défaut de plantain, il est également possible de broyer 3 plantes différentes, n'importe lesquelles, sauf l'ortie peut-être,
pour un résultat équivalent. Enfin, l'urine aurait également des propriétés ...
En prévention des visites de guêpes ou frelons, les pièges fabriqués avec une bouteille en plastic coupée en deux, partie supérieure re-emboîtée en
entonnoir et remplie d'un peu de liquide sucré ou de bière, sont toujours très efficaces.